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Ancien CFPM - Lina Show

Cameroun/Lina Show : l’artiste au grand talent !

Comme annoncé à son public, le dernier album (Ngôn i mbog-kani) du musicien camerounais sort en France ce mercredi le 4 décembre 2019. Il y chante les faits sociaux et le vécu quotidien.

Il est musicien, auteur compositeur et arrangeur, également guitariste, chanteur et technicien supérieur de son. Dès 1996, Lina Show rejoint, comme chef d'orchestre; le mythique "Club des Princes", avec pour principal chanteur, le regretté Petit Prince. C'est un groupe formé essentiellement à l’époque de ses congénères du département de la Lekie, dans la région du Centre. Quelques années plus tard, il se retrouve également chef d'orchestre du "Quartier Poto Poto" de la chanteuse K-Tino, puis guitariste de Zele Le Bombardier. Aux côtés de Roger Star Mvondo, Lina Show va parcourir certains pays d'Afrique et d'Europe, et comme chef d'orchestre de "Original Band of Yaoundé" de Sally Nyolo, il reconnait avoir fait le tour du monde.

La musique ayant des théories comme les mathématiques, l’artiste pense « qu’il faut apprendre à chanter, à jouer d’un instrument et bien composer pour entrer dans le milieu professionnel ». C’est dans cette optique qu’il s’envole pour la France, il y a quelques années.

Aujourd’hui détenteur d’un diplôme de technicien supérieur de son et de celui de musicien indépendant des musiques actuelles du Centre universitaire de formation professionnelle (CFPM à Strasbourg France), Lina Show est professeur de musique.

« Je chante les faits sociaux et le vécu quotidien », dit-il. « Le tire "faux ami " par exemple s'adresse aux ascensions fulgurantes, à ceux qui veulent être célèbres à tout prix ». Ce message fort de son dernier album qui sort en France ce 4 décembre s’adresse aux stars de la pornographie, aux adeptes de la drogue, de l'alcool, de la sorcellerie et autres marabouts, « qui par-dessus tout, sont jaloux du bon travail des autres ». Riche répertoire

C’est très jeune, à l’âge de six ans que Lina Show commence ses spectacles en milieu scolaire primaire. Dans son environnement familial, il baigne un air de musique généralisée. Son père et ses grands frères sont tous musiciens, c’est-à-dire, guitaristes, chanteurs, joueurs de balafons, de « mvet » et de tout ce qui est instrument percussif. Et dans ce cocktail saisissant de sonorités, la mère de l’artiste est une cantatrice à la voix envoûtante. D’ailleurs aujourd’hui, dans son riche répertoire des disques édités, se trouvent plusieurs chansons composées par cette femme aux excellentes cordes vocales.

Son dernier album de six titres, intitulé Ngôn i mbog-kani (la fille mbog-kani), est ainsi un vibrant hommage à sa mère. « Je ne sais pas trop comment j'ai fait pour être là. Je suis né et j'ai trouvé tout ça et c'est pour ça que je n'aime pas trop parler de mes débuts. Je ne les connais pas », avoue le talentueux guitariste aux notes scintillantes. « Le Cameroun a des très grands talents, mais la difficulté à promouvoir notre culture reste la chose la plus compliquée », regrette-t-il. Malgré son exil pour enrichir sa carrière et son talent, l’artiste -touche à tout- n’a jamais oublié ses nombreux fans et surtout sa famille restée au pays et auprès de laquelle il retourne constamment. Pour l’heure, il s’attelle à signer un contrat avec un distributeur qualifié pour faire la promotion de son dernier produit, aussi bien au Cameroun que partout en Afrique. En attendant, l’artiste souhaite à son public une bonne dégustation de son dernier chef-d’œuvre musical.

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